
“-Sinon, on pourrait aller à la piscine et au Galipy* pour mon anniversaire?
J’appréhendais beaucoup cette journée, en me disant que ce moment passé dans l’aire de jeux et cette piscine ne pourraient pas consoler entièrement le manque de ses copines. Qu’à un moment donné, forcément, elle nous le remettrait dans les dents, au meilleur moment de la journée, pour sûr, à la première bouchée du gâteau par exemple… Elle allait nous le reprocher, inéluctablement, qu’elle aurait aimé le fêter avec son papi et sa mamie, Mamoune et les cousins/cousines.

Mais non. J’ai pu finir ma part trois chocolats tranquillement, et nous sommes allés à l’aire de jeux: on a couru les uns derrière les autres, se cachant entre deux poteaux roses et bleus (mon Dieu que les architectes d’aires de jeux d’enfants sont neuneus, comme si un espace décoré avec goût ne pouvait pas plaire aux enfants!), entre des dizaines d’autres enfants, on a même rigolé (sisi, moi à courir avec Jona en portage et essayant de me cacher derrière un poteau de 10 cm de diamètre, c’était très drôle).

Sans une multitude de cadeaux, sans une fête démesurée, juste être avec les gens qu’elle aime. C’est la seule chose que je regrette ne pas avoir pu lui offrir…
Quoiqu’on fasse, je sais qu’on aura des reproches ou du moins des questionnements légitimes de leur part.
Nous serons donc en territoire connu pour les 1 an de Jona, fin Octobre.